Répertoire :

  • Sur la Place (introduction de Carmen, de Georges Bizet)
  • Ederlezi (traditionnel Tsigane, adaptation : G. Bregovic) :

Tous les enfants, Roms ou autres se ressemblent et ont des désirs, des revendications ; l’une veut aller au bal, l’autre s’attache à la tradition du mouton sacrificiel. Mais quelle sera la réponse, saura-t-elle et pourra-t-elle réjouir les enfants ?

  • Grand-père (Paroles : Leny Escudero, Musique : Julian Escudero)

Brigitte, interprète de Grand-père pendant le concert, explique son choix :

Leny Escudero, avec son regard tristounet, son visage émacié et sa voix enrouée, fut un chanteur qui a marqué la jeunesse de beaucoup. Des titres comme Ballade à Sylvie, Je t’attends à Charonne, Vivre pour des idées restent, mêlant tendresse, nostalgie et colère contre l’injustice. Grand-père, qui date des années 80, exprime le désir de retrouver les liens familiaux souvent détruits par la vie. Cette chanson m’a bouleversée à l’époque et, depuis, je n’arrête pas de me la chanter… dans la tête.
  • Nomade (Paroles et musique : Michèle Bernard, Harmonisation : Martin Le Ray)
  • Monsieur Lepetit le chasseur (Les frères Jacques, Paroles : Jean-Claude Massoulier, Musique : César Gattegno)
  • Le cœur des femmes (extrait de La Belle de Cadix, Paroles : Maurice Vandair et Marc Cab, Musique : Francis Lopez, Paul Bonneau et Maurice Vandair, Arrangement : Emmanuel Robin)

Qui faut-il être, que faut-il faire pour connaître le cœur des femmes ? Faut-il chanter, faut-il aimer, faut-il pleurer ? Il faut tout cela, chanter, aimer, pleurer et peut-être plus. Et qui n’a jamais chanté un air quel qu’il soit ? Qui n’a jamais aimé même avec un cœur dur ? Tous parfois nous avons pleuré. Le cœur des femmes est donc pour nous les hommes et nous pouvons aussi leur donner le nôtre puisque toute femme sait chanter, aimer et pleurer.

  • J’aime les hommes (Les Sea Girls, auteur/compositeur : Jean-Max Rivière)
  • Molène (Paroles : Maxime Piolot, Musique : Rey Algée) :

Bretagne de la mer, tu accroches à tes lames océanes l’âme des Bretons qui souffrent mille supplices à cause du vent d’Ouessant. Mais les âmes bretonnes sont des âmes fortes, têtues, elles vadrouillent parfois ici ou là mais reviennent toujours pour respirer longtemps le bon temps apporté par le vent.

  • Tout va très bien Madame la Marquise (Paul Misraki) :

Ne nous y trompons pas, cette chanson, si drôle, si humoristique est en fait, à l’origine, un cri d’alarme. Née en 1935, dans l’entre deux-guerres, à une époque où la montée des périls planait sur l’Europe, ses auteurs ont voulu sur le mode humoristique, dire qu’il était temps d’ouvrir les yeux et ne plus penser ni dire que tout allait bien dans un monde qui devenait tragique et dangereux. Mussolini sévissait déjà en Italie, les Nazis d’Hitler paradaient dans les villes allemandes, Franco allait bientôt assujettir l’Espagne ; non décidément tout n’allait pas très bien !!!

  • Quand un soldat (Francis Lemarque) :

Dieu que la guerre n’est pas jolie ! La fleur au fusil, les chansons patriotiques, les bravades et rodomontades guerrières rythment les élans des va-t-en guerre. Et puis, pour beaucoup, la mort est passée par là, pour d’autres les blessures seront éternelles, certains veinards en réchapperont mais après on n’entendra plus que des chants funèbres, des plaintes, des cris, des douleurs inexprimables, des horreurs sans noms. Et la der des der n’a jamais été la der des der.

  • Le soldat (Paroles : Marie Bastide, Musique : Calogero)

Le Soldat est interprétée par Florent Pagny en 2013 sur son album « Vieillir avec toi ». S’inspirant des lettres que les poilus de la 1ère Guerre Mondiale adressaient à leur famille, elle invite à revivre le destin tragique d’un soldat, livrant bataille dans les tranchées boueuses et qui, entre deux charges, écrit de longues lettres à sa fiancée. En l’écoutant, la mémoire se réveille, et nous ramène à ceux qui dans nos familles ont vécu cette époque…

  • Where have all the flowers gone (Pete Seeger) :

Cette chanson est un hymne pacifiste qui met en évidence l’absurdité des guerres.Son thème universel la rendra célèbre au niveau international. Écrite et mise en musique par Pete Seeger en 1956, de nombreux chanteurs la reprendront : Peter, Paul and Mary, Marlène Dietrich, Joan Baez. En France également, des chanteurs (notamment Dalida et Francis Lemarque) s’inspireront sous le titre « Que sont devenus les fleurs ? « .

  • Le portugais (Paroles : Pierre Delanoë & Richelle Dassin, Musique : Joe Dassin)
  • Maria Szusanna (Michelle Bernard) :

Elle n’est jamais là, elle est toujours ailleurs même quand elle se pose quelques temps dans une école qu’elle quittera trop vite pour reprendre “l’infini des routes”. Manouche, romanichel, roulant sa bosse dans sa roulotte vers un havre qui se refuse toujours.

  • Le barbier de Belleville (Paroles : Claude Lemesle, Musique : Alice Dona)
  • J’suis snob (Paroles : Boris Vian, Musique : Jimmy Walter) :

Les snobs des années 40 et 50 et autres zazous ont été pain béni pour Boris VIAN qui les moque dans cette chanson satirique et humoristique en inventant des extravagances loufoques dans des situations cocasses dignes des aventures des pieds nickelés.

  • Ah bah ouais mais bon (Les Wriggles)
  • Les rues de Paris (Paroles : Salvator Dedaj, d’après « Streets of London » de Ralph McTell)

Salvator Dedaj explique sa version : « Les rues de Paris »

Chanson écrite et composée par Ralph McTell‌ en 1975, sous le titre « Streets of London ».
Cependant, dans une interview, il explique que cette chanson lui a été inspirée par les rues de Paris, lorsqu’il y vivait, et c’est dans notre capitale qu’il a commencé à l’écrire. Lorsqu’il est retourné chez lui à Londres, il l’a finalisé avec ce titre « Streets of London »
On m’a fait remarquer qu’une traduction en français existait déjà, et en faisant des recherches, j’en ai même trouvé deux, mais aucune ne me convenait. J’ai donc fait ma propre version, en remplaçant Londres par Paris, puisque de toute façon, c’est là où elle a été conçue, même si elle est née outre-manche.
  • Inuit (Christian Poizat)
  • Il jouait de la contrebasse (Paroles : M. Coste et G. Ulmer, Musique : G. Konyn, Harmonisation : Jean Jourdan) :

Ne tirez pas sur le contrebassiste dans la brasserie de ses douleurs. Il sait qu’il n’est rien qu’un pauvre petit musicien accroché à son instrument qu’il idéalise, sans y croire, à un violoncelle. Mais c’est sa contrebasse qui le fait vivre, petitement et qui le fera partir tout doucement vers le paradis médiocre des musiciens qui lui ressemblent.

  • Drouot (Barbara)

Jean-Claude, interprète de Drouot pendant le concert, nous explique son choix :

Pourquoi Drouot ? Ce spectacle met le projecteur sur les gens et Drouot chante l’histoire d’une femme sortie de la lumière… Chanter les gens avec un texte qui évoque la brocante… et tout l’immense talent de Barbara est là ! Nous donner une profonde émotion à partir de quelque chose d’anodin, quelque chose du quotidien… nous conduire en quelques couplets d’un vieux bijou au bilan d’une vie, presque un naufrage…
Mais une vraie chanson n’a pas besoin d’analyse elle nous émeut… ou pas et pour moi Drouot a toujours fait partie des plus belles.
Une pensée pour Isabelle Chevalier interprète grenobloise de Barbara qui a réveillé cette chanson en moi et Caroline ma première auditrice.
  • Soir d’octobre (Paroles : Emile Gardaz, Musique : André Ducret) :

Un cri, une exigence personnelle et impérative, parcourt un homme qui ne voit sa plénitude que dans la réunion avec l’être aimé et qui ne peut rien faire d’autre que d’exprimer sans relâche son désir d’union.

  • Porteuse d’eau (Anne Sylvestre) :

Courageuse, cette femme de somme se mélange à la nature, aux arbres, à l’eau, à la terre. Elle n’est plus elle-même mais un morceau du temps qui la façonne et qui l’appelle dans ses nuits.

  • Les gens qui doutent (Anne Sylvestre)
  • Companero (Canta U populu corsu)
  • (Bis) Les oiseaux rares (Paroles : Michelle Bernard, Musique : Frédérique Lory)

A propos de la chanson : « Les oiseaux rares » (précision de Françoise Broué)

Tous les 2 ans a lieu un stage de chant choral à St Julien-Molin-Molette avec Michèle Bernard et ses chansons. Les Oiseaux Rares est l »hymne » de ce stage. Il est chanté à la fin du concert toutes les fois.
Beaucoup de mes choristes se sont demandé pourquoi j’avais choisi cette chanson de Michèle Bernard (que j’adore, soit dit en passant) dans un programme dont l’objectif est de parler des gens.
C’est tout simple : pour moi, les oiseaux rares qui s’en vont en été, qu’un rêve de plume fait voyager, qui n’ont pas peur de s’envoler, qui lancent leurs notes et dont le hasard emporte au bout du monde l’écho de leurs chansons sont une belle métaphore des gens en général et en particulier des choristes d’Avanie & Framboise. Qu’en pensez-vous ?

Cheffe de chœur : Françoise Broué

Guitares : Salvator Dedaj, François Witkowski / Piano : Sylvie Lemoine / Flûte : Alice Witkowski

Photos projetées en fond d’écran pendant le concert : Place Jules Ferry (face à la gare des Brotteaux à Lyon), Paysage de l’Aubrac (vers Nasbinals, sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle), Océan atlantique près de l’île d’Oléron, Brasserie Georges à Lyon.